Cuir & crins [ Taylor & Caroline ]

Messages : 11 Points d'Experience : 28 Date d'inscription : 09/10/2012

Cuir & Crin

Caroline avait toujours une tenue propre, des bottes cirées, des cheveux bien coiffés. Mais lorsqu'il s'agit du bien êtres des chevaux, de Greyfell en particulier elle n'hésitera pas à se salir, se mettre à genoux quelque soit le temps.

Aujourd'hui, elle avait décidé de s'attaquer au cuir et aux crins du petit islandais. Il son tellement rutilant au final, que l'on pourrait se regarder comme dans une glace. Pourtant, elle n'utilise pas souvent sa selle, elle la graisse tous les dimanches. Vous ne verrez jamais, je dis bien jamais une tache ou quoique ce soit sur son harnachement. Elle prend aussi à coeur la robe de son cheval qu'elle lave régulièrement. On pourrait presque dire de Caroline qu'elle est maniaque. Mais évitez de lui faire remarquer à moins que vous ne vouliez vous charger de les faire à sa place bien sûrse.
De temps à autre, Caroline organise des stages pour les cavaliers pour leur apprendre à bien entretenir le matériel. Pas grand monde ne s'y inscrit, mais cela ne lui fait rien et profite de l'occasion pour nettoyer ses affaires.

Elle installe sa selle sur un tréteau, la débarrasse des étrivières et de la sangle qu'elle graisse d'habitude plus tard. Elle prend une éponge qu'elle enduit de savon glycériné et se met à l'oeuvre....

-Allez Rhuys, t'énerve pas, je sais que tu as envie de galoper !

Je lâche alors les reines, et mon étalon démarre. Je le laisse accélérer, puis lâche totalement les reines. Il sait où il faut aller, car il connait tout les chemins de la forêt...
Arriver dans l'écurie, je dessella mon dada et le mit dans son box. Je posa son matériel sur la porte et me mis à le brosser énergiquement. Il était bien crade. Après un quart d'heure de brossage, je lui cura les pieds, lui déméla ses crins. Je l'embrassa sur le bout du museau et sortit du box. Je pris tout son matériel sur un bras et me dirigea vers la sellerie. Sa servait à quelque chose d'être musclé... Je poussa la porte du pied, et vit une professeure. Ça commençait bien. Elle était en train d'entretenir l'équipement de son cheval. La regardant à peine, je la salua :

-Bonjour...

Elle n'en valait pas la peine. Je n'aimais pas trop mes professeurs. Depuis mon passé, je n'aimais plus tout ce qui était cours. Ecrit. A cheval ça allait mais le reste non. Remarquant sur ma selle une petite dégradation sur le pommeau, j'allais devoir graisser tout ça. Ouvrant ma boite de pansage, je me souvint qu'il ne me restait plus de grasse. Regardant la prof', je lui fit un pauvre sourir et me lança :

-Es ce que je peux utiliser vôtre savon s'il vous plait ?

Messages : 11 Points d'Experience : 28 Date d'inscription : 09/10/2012

Frotter, frotter ! après un quart d'heure de dur labeur la selle de Greyfell était impeccable. Tellement rutilante, on aurait pu croire qu'elle était neuve.
Caroline laissa sécher tranquillement la selle dehors et attrapa la sangle. Une sangle en cuir évidement. Elle prit soin de nettoyer la bouclerie avant de s'attaquer aux étrivières. Elle refait un à un le trou dans lesquelles aurais pu s'incruster de la saleté.
le temps passa, Caroline jeta un oeil sur sa montre : déjà 10 heures. Même si elle avait autres choses à faire et prit tout son temps pour faire correctement ce qu'il y avait à faire.

La porte s’entrouvrit, laissant place à un jeune homme. cheveux et yeux bruns, plutôt musclé.
Il salua la professeur et s'installa lui aussi sur un tréteau. Il fouilla dans une mallette en vain.
Il se redressa et demanda en Caroline:

- est-ce que je peux utiliser votre savon ?

Caroline lui sourit lui tendant la boîte dans le quelle il y avait son savon glycériné.
Elle ne tarda pas à remarquer l'état de la selle du jeune homme. Les étrivières étaient sales, le pommeau abîmé et le quartier usé. Elle évalua la dernière fois qu'il avait toucher à un pot de graisse à environ, avril dernier ?

Messages : 29 Points d'Experience : 16 Date d'inscription : 23/09/2012

Je pris la savon s'en remercier la prof' et me mis au travail. J'enleva la sangle, les étrivières... Je pris mon chiffon et le savon et me mis à frotter.
C'est bon, ma selle est brillante, j'ai chaud, mais je n'ai pas fini. Il me reste mes étrivières, ma sangle, mon pommeau et mon filet. A le matériel en cuir, je vous jure... Aucun mots n'a était échangé avec les prof'. J'ai toujours aimé le silence. Je ne sais pas si elle aussi... Je sent Rhuys s'énerver dans son box. Il voudrait aller au champs mais je ne peux pas l'emmener, je dois d'abord finir de savonner son matériel. C'est donc mentalement que je le calme. Vives la gente masculine au sang chaud ! Ce satané étalon ne veut pas se calmer. Je pose donc sans douceur la selle et me lève. Je sors de la sellerie, prend sur mon épaule le licol de mon dada et me dirige vers celui ci. Rhuys est en train de donner des coups dans la porte de son box et en me voyant arriver rouge de colère, se calme. Je lui dit alors tout en lui passant son licol :

-T'es toujours aussi chiant toi, tu devrais te mettre à ma place, et voir ton matériel. C'est chiant à entretenir...

Je le sort de son box et le lâche au champs. J'aurai enfin la paix. Je retourne alors dans la sellerie et me remet au travail. La prof' n'a pas bouger. Je lui demande alors :

-Vous être prof de quoi ?

Messages : 11 Points d'Experience : 28 Date d'inscription : 09/10/2012

Le jeune homme travaillait en silence. Il suait et Caroline voyait bien que les cuirs étaient une vraie corvée. La professeur astiquait en long en large en travers son filet. Sa selle comme neuve séchait tranquillement, prenant un bain de soleil dans la cour.

Taylor, écarlate sortit de la sellerie en direction des écuries. Caroline se redressa un peu mais continua le travail presque aussitôt.

après avoir passé la bride de Greyfell à l'huile de pied de boeuf, Caroline rangea le filet aux côtés de la selle, prit une boîte et s'installa sur le banc. Elle contenait des guêtres, des bandes de travail, des protections de transports et des tapis de selle de diverses couleurs. À l'aide d'ne brosse, elle enlevait les traces de sueurs et les poils qui y était collée.
Dix bonnes minutes s'étaient écoulé, le jeune homme revint et lui demanda;

- Vous être prof de quoi .

- Je n'ai pas de matière ou de discipline unique, je fais un peu de tout mais j'aide les élèves à avoir de meilleures relations avec leurs chevaux, je fais du travail à pied. Mais mon métier est Éthologue. Dit-elle tout en travaillant.

Messages : 29 Points d'Experience : 16 Date d'inscription : 23/09/2012

- Je n'ai pas de matière ou de discipline unique, je fais un peu de tout mais j'aide les élèves à avoir de meilleures relations avec leurs chevaux, je fais du travail à pied. Mais mon métier est Éthologue.

Elle avait dit tout ça en travaillant. Elle avait l'air d'aimer entretenir son matériel. Si j'avais put je lui aurait laisser le mien, mais bon, c'était tout de même une prof. Puis je repensa à son métier : éthologue. J'avais toujours aimé cela, mais n'avais pas eu beaucoup de temps pour pratique. Mais si maintenant elle était là, j'allais pouvoir en faire plus. Je trouvais ça plus sportif que de monter, le cheval. Puisque tu devais courir à ses cotés ou devant lui pour qu'il te suive, jouer avec lui, le récompenser. Rhuys allait être content. Je lui ouvrit mon esprit et lui annonça : "C'est une prof' d'éthologie"Plus loin, je le sentis partir au petit galop dans le champs. Il était heureux. Tant mieux, grâce à lui, j'allais pouvoir être sympas toute la journée, car je m'accordais souvent à son humeur, et il était souvent grognon et dragueur. Il avait était horrible quand il avait rencontré Linka. C'était la jument d'une fille rousse qui était arrivé il n'y a pas longtemps et Rhuys était tombé sous le charme de la femelle frison. Moi j'avais juste sympathisé avec la propriétaire de l'équidé. Puis revenant à la femme blonde :

-J'ai toujours aimé l'éthologie et mon étalon aussi, j'espère être un bon élève.

Sur ce, je me remis à frotter énergiquement sur mon équipement.

Messages : 11 Points d'Experience : 28 Date d'inscription : 09/10/2012

Caroline s’essuya le front. Elle contempla son matériel comme neuf. Elle pense à tous ces gens qui dépensent de fortune pour renouveler leurs équipement alors qu'avec un peu d'effort, en trois quart d'heure on peut avoir un résultat impeccable et des cuirs qui tiennent longtemps.

Elle se leva, reprit sa selle et tout ce qu'elle avait emmené sécher dehors pour le range avec soins dans l'un des casier en bois attribué à chaque professeurs au début de l'année.

Le jeune homme lui dit qu'il appréciais beaucoup le travail à pieds.

Sur ces mots Caroline n’hésita pas une seconde. Elle se retourna et lui dit le plus simplement du monde :

- Si tu a envie, rejoins-moi dans une quinzaine de minutes au manège.

Elle attrapa son licol et parti vers les paddocks.

Abandonné ou pas ?

Messages : 11 Points d'Experience : 28 Date d'inscription : 09/10/2012

J'attend la réponse ( depuis un moment certes )

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